Le non-évènement devenu le McKinseyGate. Décidemment dans cette campagne présidentielle, on aura tout vu, comme si la prétention Donbassienne faisait des petits. Ça y est, c’est au tour de la France de vouloir s’affranchir de sa tutelle américaine. Sauf que là, personne ne pourra venir à ton secours ! Les russes ont déjà bien à faire chez les Zelinkistes et les chinois se reconfinent tous les deux mois.
Donc, les sonneurs d’alerte, reprenons vos chefs d’accusation, que je vous les démonte un par un. Sous forme de question/réponse, comme à l’école où il serait bon que vous retourniez bien vite fait, pour réapprendre vos devoirs envers la maison-mère.
« La présidence aurait multiplié par 3 l’utilisation des cabinets de conseil par rapport à ses successeurs ? »
Alors déjà je rappelle à votre mémoire de deux jours que plus t’es teubé plus t’as besoin d’aide, c’est le béaba. Alors svp, regardons du côté du verre à moitié plein et notons plutôt que la startup dream-nation a donc d’emblée affirmé ses limites avec humilité et fait appel à autrui.
« Apparemment McKinsey aurait une grosse part dans l’utilisation de ces cabinets et surtout dans la gérance de la crise Covid ».
Ok, bon, à part deux trois drogués à l’Astrazeneca devenus aveugles, de vous à moi, vous avez vu comment a été gérée cette « crise Covid » ? Même un ado tiktokeur fan de Billie Eilish gère plus brillamment ses histoires de fesses. Alors, cabinet de conseil ou non, on serait de toute façon arrivés au même résultat 0 x 0 = ? Je ne vous ferais pas l’affront de vous donner le résultat de cette opération élémentaire (=0).
Là, vous allez me rétorquer : « ils nous ont quand même extorqué 1 milliards d’euros pour ça ! »
Franchement, 1 milliard c’est quoi ? Dois-je vous rappeler combien a coûté cette crise au contribuable ? Ne jouons pas sur le tableau de l’ardoise svp.
« 1 milliards pour une vulgaire grippe »
Je me permets de rappeler à votre souvenance que dans le 16ème arrondissement de la capitale, des femmes ont dû repousser de six mois leur 23ème ravalement de façade à cause de ce cataclysme, ne minimisons pas svp. En cette vertueuse période anti-sexiste, ayons une pensée pour ces femmes dont le souci quotidien a été de trouver comment dépenser leur trop-plein de fric en restant chez elles.
« McKinsey, clé de voute de la campagne vaccinale avait le nez dans la distribution des vaccins, suivait leur livraison, produisait des indicateurs de suivi, suivait les décisions prises, etc. »
Vous auriez préféré que ce soit géré par des gars qui perdent 750 millions de masque FFP2 et 850 millions de masque chirurgicaux ? Avec des glands pareils, tu serais encore en train d’attendre ta multi-dose rêvée. Oui, désolé mais même si ça t’emmerde, on est quand même très loin de l’efficacité ricaine : « a nuclear bomb on this GPS point ? », »Ok corral, we go to shoot their fucking faces », et là ils te rayent une ville inutile du Japon.
« Notre très cher président aurait utilisé gratuitement les conseils de 20 consultants McKinsey pour sa campagne, il s’en est suivi un bon gros renvoi d’ascenseur »
En effet, en effet… euh oui bon bah tant pis pour ces consultants, ils avaient qu’à demander une rémunération pendant cette campagne, travailler gratuitement quelle idée !
Alors déjà je rappelle à votre mémoire de deux jours que plus t’es teubé plus t’as besoin d’aide, c’est le béaba. Alors svp, regardons du côté du verre à moitié plein et notons plutôt que la startup dream-nation a donc d’emblée affirmé ses limites avec humilité et fait appel à autrui.
« Le fils Fabius est patron de McKinsey alors que son père est celui du conseil constitutionnel »
Ne plongeons pas dans un complotisme ouvrier, élevons le débat à un niveau plus énarque : que Marion Maréchal ait fait partie un moment du parti de sa tante Marine Le Pen, ça ça ne choque personne !
« McKinsey, c’est 10 ans d’impôt sur les sociétés impayés »
Bon là, ça commence à faire beaucoup de griefs, un peu de respect pour ta mère patrie l’Amériquie ! Et sur cette histoire d’impôt, n’oublie pas qu’elle seule décide qui paye quoi à qui, donc déjà baisse les yeux et valide « Sir yes Sir ! ». Deuxio, par pitié cessons d’être mercantile devant notre sauveur de 45. Bon ok, on ressasse ce même point Godwin depuis bien avant le débarquement, mais quand même les Américains, ils sont vraiment trop forts et trop admirables et en plus trop exciting et aussi trop cute et tout et tout. Et puis de toute façon quand il y a protection il y a paiement, et que dans un unique sens, c’est vieux comme le monde : comme la pute qui rétribue son mac pour qu’elle puisse vivre une vie heureuse.
Bref, cette focalisation de l’étonnement Français me consternera à tout jamais. On s’étonne d’une vulgaire petite erreur fiscale, tandis que le racisme inarrêtable du peuple blanc, lui fait des ravages partout sur la planète. Peut-être même en avez-vous un de ces racistes qui rôde autour de chez vous à l’heure où je vous parle. Alors au lieu de pleurnicher sur la métropole, allez plutôt dire à ce raciste ses 4 vérités, et pourquoi pas lui donner une bonne grosse gifle comme c’est la mode là-bas. Et puis petite colonie américaine, n’oublie pas que tu peux encore t’appeler France et remercie d’avoir encore un drapeau.
Allez God save our Americacaboolshit
Jean-Claude Pavandam